HISTORIQUE

 

LE CIRCUIT AUTOMOBILE de CADOURS-LARÉOLE

Il y a trente ans, une génération de passionnés des petits villages de Cadours et de Laréole a réussi le tour de force d’inscrire un “Circuit” au calendrier international de Formules 1.

Créée en 1948, l’épreuve du “Circuit de Cadours’’ devenait Nationale en 1950 : le triple Champion de France, Raymond SOMMER, deux fois vain­queur au Mans et à Spa, devait y trouver la mort sur sa toute nouvelle Cooper Formule 2.

 

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En 1951, cette compétition était inscrite au calendrier international de Formules 2 : Maurice TRINTIGNANT remportait une première victoire sur une Simca “Equipe GORDINI”. L’année suivante, Louis ROZIER et sa Ferrari lui succédait au palmarès.

Mais, en 1953, le Circuit redevenait “Bleu de France” avec le succès total des Gordini qui, avec Trintignant, Shell et Berha, s’adjugeaient les trois premières places alors que les Ferrari et Maserati, parties favorites, étaient nettement surclassées.

Enfin, en 1954, le Septième Circuit était inscrit au Championnat Interna­tional de Formule et voyait Jean BERHA, pour la dernière épreuve de la Saison, obtenir son second grand succès avec la nouvelle Gordini.

L’accident du Mans et l’imposition consécutive de normes de sécurité draconiennes allaient entraîner le déclin de ce circuit en raison des lourdes charges de structures imposées à un si petit village. Après un réaménage­ment de la piste et des stands en 1957, l’épreuve était réinscrite au calen­drier international des “Sports”.

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1958 voyait une épreuve internationale Moto toutes catégories : le Cham­pion du Monde 1957, CAMPBELL devait trouver la mort en tête de la course en 500 cc après avoir remporté l’épreuve des 350 cc.

Des épreuves internationales de Formule Junior étaient organisées en 1959 et 1961 ainsi que des épreuves internationales de “Sport” et “Grand Tourisme Sportif” mais ce circuit était définitivement abandonné par la suite.

Après que des pilotes comme TRINTIGNANT, BERHA, Aldo GORDINI, BAYOL, ROZIER ou GENDEBIEN aient révélé leur talent sur ce circuit, une autre génération composée de MOSS, GRANSIRE, SCHLESSER ou SIFFERT, était déjà arrivée pour inscrire leurs noms au palmarès de la compétition automobile.