Raymond Sommer

Fils de Roger Sommer, et frère de l’industriel Pierre Sommer et de l’explorateur François Sommer, Raymond Sommer débute en compétition automobile en 1932 en disputant les 24 Heures du Mans qu’il remporte. Il remporte de nouveau l’épreuve l’année suivante.

En 1935, il établit un partenariat avec Raph pour acheter une Alfa Romeo Tipo B pour la saison de course. Il s’ensuit un malentendu avec Enzo Ferrari qui, au lieu de comprendre que les deux pilotes se partagent une seule voiture, pense que les deux pilotes en souhaitent chacun une. Raph débourse 150 000 francs français pour l’achat de la seconde voiture. Il remporte le Grand Prix de France en 1936.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est très actif dans les mouvements de la résistance et recevra la croix de guerre pour ses faits d’armes.

Tout de suite après la guerre, il remporte la victoire à Saint-Cloud devant les Alfa Romeo 158 et, de 1946 à 1950, il est le seul pilote à avoir battu les Alfa Romeo 158. En 1948 durant le grand prix d’Italie, il doit abandonner suite à des problèmes de respirations. Ce sera la dernière fois qu’Enzo Ferrari lui confiera ses voitures de pointe, ce qui entraînera ses baisses de succès. Il participe au Grand Prix du circuit du lac d’Aix les Bains en 1950 sur une Ferrari 166.

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Le 10 septembre 1950, alors qu’il domine l’épreuve au volant d’une modeste Cooper, il décède dans un accident lors de cette course de Formule 3 sur le circuit de Cadours où une stèle monumentale, œuvre du sculpteur Lucien Pessey, lui est consacrée. Une copie grandeur nature de celle-ci se trouve à l’entrée du stade de Mouzon, patrie du champion, dans les Ardennes.

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